26/04/2010

Jacques Chirac, président de la République française et son ministre des Affaires étrangères, Dominique de Villepin
Dominique de Villepin ou l'impossible biographie de Narcisse en politique

A l'occasion du lancement du Club Villepin, le 25 mars 2010, faisons retour sur quelques livres qui furent consacrés ces derniers mois (« Moi ») à icelui. Car, il est vraisemblable que, si l'ambition présidentielle de Galouzeau de Villepin s'affirme dans les temps à venir et que son mouvement — qui existait dans son esprit, et en toute légalité depuis 2006 – sous le nom Courage République, prend de l'ampleur; les électeurs auront à cœur de savoir qui est cet homme qui vise les sommets de ladite République française. Pour l'instant, c'est mal parti, tant les informations autres que politiques le concernant sont maigres.

Dominique de Villepin : l'homme qui parlait trop… Ou pas assez

couverture du livre Villepin, la verticale du fouArrêtons-nous un instant sur l'un des derniers « opus » en date, publié en février 2010, par la journaliste du Point Anna Cabana : Villepin la verticale du fou (Flammarion).
Celui-ci est symptomatique, à la fois des ouvrages — rares encore à ce jour — sur notre grand homme, mais aussi de cette littérature, de seconde main, autrement appelée « ouvrage d'actualité ». Genre apprécié de la gente journalistique : une bonne doc, la compilation d'articles de confrères et le tour est joué. Ainsi l'on peut écrire sur à peu près n'importe qui, en quelques jours.

On pourra donc, par ces temps socialement incertains, se dispenser d'acheter et donc de lire ce livre portrait. Bien que les chiffres de vente témoignent d'un certain succès de librairie.Notons, usage de la presse française, que le livre de la collaboratrice du Point, fut très bien relayé par son propre journal. « Comment Villepin prépare sa revanche » Le Point, 04/02/2010, pour exemple. Voir aussi dans ce même Point, à la même date, sur Dominique de Villepin « le vertical ».



Villepin n'aime pas « se mettre à table »… sinon pour écrire


Dominique de Villepin a de la superbe et le goût du verbe. Il aime l'éloquence, sait, en orfèvre, se répandre, usant volontiers de grands mots, dont il aime aussi la frution et connaît la résonance : la France, la République (bien sûr)… Il aime aussi le redressement, le rassemblement, l'unité (nationale)…
Or, il sait aussi assourdir son verbe et s'absenter de certains dossiers. Souvenons-nous de celui du désamiantage du porte-avions Clemenceau, fin 2005-début 2006. Certainement pas un dossier majeur, mais sans doute un dossier symbolique pour l'image de la France. Thème qui tient à cœur et aux tripes de Dominique de Villepin, si l'on en croît ses déclarations enflammées.
D'autant que, jeune homme, il a effectué son service militaire en tant qu'officier sur le Clem.

Conséquence : la France fut ridiculisée, successivement par l'Egypte, puis par l'Inde.
Coût de l'opération pour le contribuable français, rien que pour l'aller-et-retour du porte-avions Clemenceau : 6,5 millions d'euros. Vive La France et DVD !

De mémoire, le Premier ministre, à l'époque, donc notre DVD, avait fort courageusement, repassé les poignées de la « poubelle flottante » à Michèle Alliot-Marie, alors ministre de la Défense, qui n'avait pas été consultée, et qui fût l'éboueur de service et de symbole de la Répubique.

Qui est Dominique de Villepin ?
Disons-le tout net, ce n'est pas le portrait publié par Anna Cabana qui vous l'apprendra.
Anna Cabana le souligne elle-même, Dominique de Villepin n'aime pas se confier. Jusqu'à ce jour il a découragé toute biographie un tant soit peu travaillée sur le motif, comme disent les peintres.
A sa manière, il incarnerait plutôt la figure de
l'antipipolisation. Quand l'homme dispose de tous les moyens (physique et intellectuel) pour devenir un people. Que cherche à cacher ce narcisse avéré se mirant dans les eaux de la politique après celles de la poésie et de l'histoitre ?

Sa sortie des eaux atlantiques, ruisselant, en boxer-short, en 2005 à La Baule, prouve qu'il sait flirter habilement avec les médias.
Toute sa stratégie consiste à se maintenir sur une corde raide, qui risque à tout instant de devenir un las.
Mais, à ce jour, reconnaissons qu'il refuse de se livrer et préfère, nous pouvons l'imaginer,
fréquenter l'altitude du « condor » de Leconte de Lisle, au marigot des pages people. Quitus lui est donné sur ce point.

Anna Cabana, psychologue et maitresse-coq de choc

Dans son
Villepin la verticale du fou, Anna Cabana nous a donc concocté un plat de saison, initialement un peu trop « nouvelle cuisine », et donc pour lequel elle n'a pas négligé, d'épaissir la sauce.

Malgré ce stratagème de fourneaux, la mixture s'avère plutôt fade : une grande louche, avec plein de grumeaux à la surface, puisée dans le journal de Bruno Le Maire, Des hommes d'Etat (Grasset), pour le factuel entre 2005 et 2008, période climatérique au sein de la droite présidentielle. Ensuite, notre journaliste cordon bleus saupoudre quelques pincées salées poivrées d'entretiens avec le sieur Galouzeau ; mais avec des guillemets, parfois tellement baladeurs, que l'on ne sait plus si ce sont des propos tenus par l'ancien Premier ministre, des propos qui lui sont prêtés ou des réflexions d'Anna Cabana elle-même.

Ensuite, elle allonge le bouillon, déjà un peu trop clairet, comme on tire à la ligne pour rédiger un interminable papier psychologisant pour la prochaine livraison du
Point (qui finira au marbre, c'est tout ce qu'on lui souhaite, c.-a.-d. jamais publié) ; et vous avez un superbe brouet à servir, incontinent, à certains libraires (plutôt ceux des grandes chaînes, ou ce qu'il reste des autres) au palais complaisant et pour les lecteurs indulgents qui ne désirent qu'un opuscule pour déjeuner sur le-pouce… dans le meilleur des cas.
Tout ce petit monde restera, bien évidemment, sur sa faim.

En outre, ceux qui cherchent — actualité oblige — des détails croustillants sur le duel « au crochet de boucher » (dixit Franz-Olivier Giesbert) qui oppose Nicolas Sarkozy à Dominique de Villepin, sur fond d'affaires et de procès Clearstream, dans la perspective des Présidentielles de 2012, que ceux-là passent définitivement leur chemin.

Seule, l'évocation d'Eric de Villepin et sa mort tragique, quasiment dans les bras de son frère Dominique, après une sortie en mer, proposée par Anna Cabana comme clé pour comprendre un Dominique cadenassé, s'impose comme un exercice de psychologie, un peu forcé, mais plutôt intéressant. Mais, malheureusement, Anna Cabana s'abandonne trop souvent, dans le reste de l'ouvrage, à cette psychologisation de mauvaise aloi, là où il faudrait distinguer des ressorts purement politiques.

[Dans la préface d'Eloge des voleurs de feu, Dominique de Villepin évoque la figure de son frère disparu, Eric ].

Bien sûr, Anna Cabana sait tenir une plume, mais son livre, dans le sillage du procès Clearstream, s'apparente à toute cette « littérature de circonstance », autrement dénommée en idiome anglo-saxon,
quick-book. D'autres devraient voir le jour les mois à venir, lecteurs soyez vigilants.

De Bitton à Cabana, Anna en baisse de régime


Couverture du livre Cécilia, portraitSous son précédent nom — Anna BittonAnna Cabana avait signé « avec Cécilia Sarkozy » une Cécilia. Portrait chez Flammarion (2008). Un opuscule un peu dans la même veine, mais avec un tout petit plus de racontars et de faits invérifiables, plutôt jouissifs, et qui assumait à sa façon le côté obscur du plaisir de « balancer ».

A cette occasion, le « journalisme-objectif-de-la-grande-presse-sérieuse » qui fustige à longueur de colonnes les « blogs-d'abrutis-motivés-par-le-désir-de-délation-comme-sous-Vichy », offrait une belle démonstration de ses propres qualités professionnelles.

Néanmoins, pour être très « closerien » (N.D.A. : référence au journal
Closer; ici, le lecteur appréciera surtout le suffixe « rien ») le livre avait le mérite d'être drôle et — à la fois, gentiment et méchamment – gossip, comme disent les Anglo-Saxons.

Ainsi, nous accompagnions le Président et une journaliste politique du Figaro, Anne Fulda, faire des achats chez Darty (enseigne de la future belle-famille de Jean, fils puîné dudit Président) ; puis avec une autre journaliste, Laurence F…, nous découvrions, sur un mode plus… coquin, le Paris by Night des parkings souterrains du centre de la capitale, etc.

Le portrait du sieur Galouzeau de Villepin est plus sobre, au point d'être indigent et décevant. Il ne révèle rien que de très connu pour toute personne raisonnablement informée, ou pour ceux qui parcoururent les deux livres du diariste Bruno Le Maire, actuel ministre de l'Agriculture. Il accompagna, entre 2002 et 2005, Dominique de Villepin au gré de ses postes ; d'abord comme conseiller pour les affaires stratégiques et directeur de cabinet, puis comme conseiller politique.

Bruno Le Maire, un diariste villepinien passe-muraille

Bruno Le Maire, ex proche de Dominique de VillepinBruno Le Maire, actuel ministre de l'Agriculture et député de l'Eure (ci-contre) qui a rejoint le gouvernement de Nicolas Sarkozy, a échappé — par parenthèse et, par on ne sait quel miracle, aux Fourches Caudines (Furculae Caudinae) de la presse et de l'opinion publique, friandes de trahison à la Eric Besson, le Ganelon de la Drôme.

Il est vrai que la biographie de ce dernier atteint des sommets et que la barque (qui n'aura pas à franchir le Détroit) est lourdement chargée : en particulier,
lui, l'enfant de Marrakech, grandi à Témara et à Casablanca (Maroc), né d'une mère libanaise, et dont les demi-frères et demi-sœurs sont libano-égyptiens, est devenu de par par son ralliement à Nicolas Sarkozy, ministre de l'Immigration, de l'Intégration, de l'Identité nationale et du Développement solidaire (le dernier ferme la porte).

A cette aune stratosphérique, bernique que la trahison de Bruno Le Maire, qui n'a affecté que son propre camp, la droite. Et, il faut le souligner, l'homme a su rester discret.
Surprenant à lire ses livres.

Justement, à lire lesdits livres, le ministre, sous ses airs de normalien et d'énarque bien né et bien lisse, hélas, laisse parfois filtrer des anecdotes très (trop) personnelles, comme dans
Le Ministre (Grasset), la présence récurrente de sa femme Pauline et de ses enfants Adrien et Louis, et puis Venise, (semble-t-il, le pont aux ânes de l'imaginaire de tout normalien bien constitué, voir Alain Juppé). Et surtout dans Des Hommes d'Etat, cet épisode incroyable, dans lequel il nous narre la quasi-noyade d'un de ses fils au Canada, en partie à cause de lui, sans que sa femme n'en sût jamais rien jusqu'à la publication du livre.

Une telle sincérité nous pousse à penser que le reste de ses pages à la même charge d'authenticité.

Villepin croqué sur le vif pendant le procès Clearstream

Couverture de Le procès VillepinDe ce bois de flottage éditorial surnage, avec toutes les précautions d'usage, en ce début d'année 2010, et dans ce genre annexe, le livre de Laurent Valdiguié (rédacteur en chef du Journal du dimanche, titre dont on a tout lieu de se méfier quand il s'intéresse à des adversaires de Nicolas Sarkozy), Le Procès Clearsteam (Stock, 2010). Livre rédigé, il est vrai, dans des circonstances de prétoire et de témoignages d'audience.

Au préalable,
rappelons qu'en première instance, à la suite du procès qui est relaté par Laurent Valdiguié, Dominque de Villepin fut reconnu innocent et fut donc relaxé.

Vicieusement titré « Le procès Villepin », l'ouvrage
dresse, par touches successives, un portrait parfois saisissant de Dominique de Villepin, au gré des comparutions et des auditions des différents protagonistes, témoins et plaignants.
Défilent le général Rondot (dont on peine à apprécier le côté « James Bond intello », nonobstant le « QI de pétoncle » dont il se prétend dépourvu devant la Cour, précision digne d'un Michel Audiard),
Imad Lahoud
(« le levantin louche » comme dans un mauvais polar de 1930, Marcel Dalio eût été parfait dans le rôle au cinéma)
et enfin, Jean-Louis Gergorin, le stratège d'EADS, saisi par la paranoïa après la mort de son patron, Jean-Luc Lagardère, et qui voit des Russes partout… Pour ne retenir que les vedettes du premier cercle du procès.
Le livre de Laurent Valdiguié, suite de choses vues et entendues, avec, il faut le reconnaître,
un indice globalement négatif attribué à DVD, finit par être, en creux, un précieux révélateur, à charge (surtout) et à décharge (plus rarement), de la personnalité de l'ancien Premier ministre, que nous pourrions dire… croqué en situation.
Au final, prédominent l'assurance et la maîtrise de Dominique de Villepin, qui pendant les débats à réponse à tout et use face à ses contradicteurs et la Cour du pouvoir des grandeurs d'établissement que la République lui a consenti. En résumé, ses interlocuteurs, magistrats compris, voient en lui un puissant à respecter.

Je serai De Gaulle… ou rien !


Ceux qui ont accompli jusqu'au bout leurs humanités se souviennent certainement de la phrase (ici, paraphrase) jetée à la face de la postérité par Victor Hugo — DVD a, au tiercé des prénoms de cette même postérité, au moins deux des prénoms de l'Enchanteur : François-René (comprendre Chateaubriand, lui-même la figure historique du diplomate grand écrivain).
Or, à entendre les déclarations emphatiques de Dominique de Villepin, nous pencherions plus pour Mounet-Sully et la Comédie française que vers le Général, même si celui-ci n'avait pas oublié, lors de ses discours, de se souvenir de quelque représentation de jeunesse au Français.
Selon les spécialistes, il se trouve toujours au moins un patient par établissement spécialisé pour se prendre pour Napoléon. On imagine essaiment que le Général, chez les plus anciens, a aussi des représentants. Certes, l'Empereur est en passe d'être détrôné par le Roi de la pop : Michaël Jackson. Mais que dire quand, un individu semble se prendre à la fois pour Napoléon, le général De Gaulle, et, si l'on en croit la perfide Anna Cabana, Jean Moulin ?

Le journaliste et essayiste, Jean-François Kahn — que l'on ne présente plus, sinon comme « un journaliste-patron-de-presse-blanchi-sous-le-harnais-et-énervant » — nous met en garde. Il prétent que l'Elysée (comprendre celle qui métonymiquement héberge Nicolas Sarkozy) a fait passer le message aux journalistes : « Villepin est fou ! »… Alors ?!

Les héritiers du Connétable de Colombey

Le grand requin blanc, métaphore de Jacques ChiracIls sont quelques-uns à briguer le titre d'héritier présomptif du Général. Mais de présomptif à présomptueux, il n'y a qu'un pas. Pour mémoire, le dernier en date, fut Nicolas Dupont-Aignan, pour les élections régionales de 2010, ci-devant député de l'Essonne.
Nicolas Dupont-Aignan ne doute de rien, et certes, il n'est pas antipathique et à sans doute des convictions; mais il nous offre, à ce jour, plus le profil d'un cadre sup siégeant dans un conseil municipal que celui du sauveur de la France. Admettons que les circonstances soient différentes.
Mais qui peut en 2010, raisonnablement croire que le Gaullisme peut encore s'incarner en un homme politique ?

Au fond, dans ces bataillons incertains de gaullistes dits de gauche (ce qui suppose qu'il y en ait de droite, mais personne ne s'en réclame) aucun ne peut rivaliser avec l'infracassable Galouzeau de Villepin, qui après l'Ena et son entrée dans la Carrière (la diplomatie) a suivi, et c'est son kairos politique, à partir de 1995, comme un remora (famille des echenidés), le sillage du « grand requin blanc » (carcaradon carcarias, voir ci-contre l'image, sous forme métaphorique) du ministre, de l'indéboulonable maire de Paris, puis du Président, Jacques Chirac, dit, au sud de la Loire, « Le roi du plaçou ».

Parcours d'autant plus étonnant pour un gaulliste revendiqué comme tel, que Jacques Chirac, l'homme et le politique, furent de nature profondément rad-soc ; plus proche, en sorte, du bon président Queuille (portrait ci-contre), corrézienLe président du conseil de la quatrième république, Henri Queuille comme lui, que de l'homme du 18-Juin.
Jacques Chirac, qui fut un des fossoyeurs du gaullisme historique (
in memoriam Jacques Chaban-Delmas) à la fin des années 1960 et au début 1970 en ralliant, en 1974, le candidat de la « société libérale avancée », le bourgeois gentilhomme de la modernité seventies naissante, Valéry Giscard d'Estaing.

Le futur fondateur du RPR (1976) barbotant, dès avant, dans le sillage — chaîne alimentaire oblige — de Georges Pompidou (passé de
la poésie normalienne à la banque puis de la banque aux affaires du pays) qui n'avait qu'un souhait, liquider cette vieille garde gaulliste, plus très présentable et qui l'insupportait, surtout après l'affaire Markovic (1968-1969) dont il fut victime, il faut le rappeler, avec sa femme Claude.

Villepin reste à Quai (d'Orsay)

La BD Quai d'Orsay d'Abel Lanzac et Christophe BlainPour l'histoire, Dominique de Villepin, ministre des Affaires étrangères du président Jacques Chirac, restera l'homme du discours prononcé au Conseil de sécurité de l'ONU, en février 2003.
Il interprétait, ce jour-là, son meilleur rôle, celui de Don Quichotte… Avouons-le, il fut bon.

Les esprits chagrins glisseront, dans le concert de louanges, que l'attitude de la France était dictée par la Realpolitik. La France n'avait pas (plus) les moyens militaires de cet engagement auprès des Etats-Uniens. Et les esprits très très (voire très) chagrins évoqueront l'ancien et constant tropisme de Jacques Chirac envers Saddam Hussein.


Dominique de Villepin explique,
devant l'ONU, la position française
face à la crise irakienne, et son refus du conflit. New York, février 2003





Pour les accros de ce discours, Arnaud Fleurent-Didier (auteur du surprenant et à écouter d'urgence pour comprendre le sens du débat sur l'identité française, France-culture) a mis en musique les paroles de Dominique de Villepin dans Un monde meilleur (Bizarrement n'est plus accessible en mai 2010, quel que soit les canaux).

Parfait au Quai, DVD aurait du y rester. Il aurait rejoint la cohorte des diplomates épris de poésie et d'écriture, et pas des moindres, comme Paul Claudel, Jean Giraudoux, Paul Morand, Saint-John Perse et plus modestement Pierre-Jean Rémy ou François-Régis Bastide.

Ces jours-ci paraît une BD , Quai d'Orsay, chez Dargaud, d'Abel Lanzac (pseudo d'un diplomate en exercice qui a travaillé avec Villepin) et du dessinateur Christophe Blain. Cette BD met en scène de façon transparente derrière le nom d'Alexandre Taillard de Worms notre ex-ministre des Affaires étrangères.

Quel livre choisir pour mieux connaître Dominique de Villepin ?

Couverture de Villepin vu du Quai de Jean Saint-IranPour mieux connaître le De Gaulle du pauvre, qui souhaite sauver la France en 2012, il faut se plonger dans Villepin vu du Quai. Les cents semaines, Jean Saint-Iran, Ed Privé. Nom ironiquement inspiré de Saint-John Perse, secrétaire général du Quai d'Orsay de 1933 à 1940, poète et prix Nobel de littérature 1960, qui sera honni par le général De Gaulle qui considérera que le secrétaire général et poète lui aura manqué pendant la guerre en étant… proaméricain.

L'auteur, publiant sous pseudonyme, serait un diplomate au cœur du sérail. La balle est dans le camp de Guy Birenbaum, son éditeur de l'époque.

Alors, Guy Birenbaum, qui est Jean Saint-Iran, ce portraitiste au regard perçant ?

Le livre, est semble-t-il est épuisé, vous le trouverez sur les sites de vente en ligne ou chez un bouquiniste. Pour les plus pressés, voir Amazon : Villepin vu du Quai. Les cent semaines. Prix dérisoire.

Pour ceux qui auraient besoin de rafraîchir la mémoire sur l'action gouvernementale de l'ancien Premier ministre, lire : « Dominique de Villepin, son club politique, Napoléon et De Gaulle »

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